Deux ordes religieux qui ont marqué l'histoire de St Benoit
L'ordre de Saint-Benoît Plus connu sous le nom d'Ordre bénédictin, a été fondé en 529 par saint Benoît de Nursie (480-547). C'est le plus ancien d'Occident ; Ses membres prononcent les voeux solennels qui les lient pour leur existence au monastère choisi et qui leur imposent la Règle.
Il mêlait aux exercices de piété, la culture des terres, les travaux littéraires et l'enseignement, ce qui l'a rendu à la fois le plus riche et le plus savant de tous.
Habits monastiques : tunique noire et scapulaire noir à capuchon. Une ceinture noire autour de la tunique. Port de la coule blanche pour les profés solennels lors des offices et principaux actes de la vie communautaire. NB : les novices sont identifiables grâce à leur scapulaire : celui-ci est plus court que ceux des moines ayant achevé le noviciat. Tous se rasaient la tête.
Règle bénédictine
La règle repose sur la devise Ora et labora ("prie et travaille") qui synthètise la vie de l'ordre, même si elle ne figure pas dans la Règle. Elle impose un équilibre entre prière et travail (le refus de l'oisiveté est ici central).
Bénédictins célèbres : François Rabelais, écrivain (+1553) - Dom Pérignon, inventeur du champagne (+1715)
L'Ordre de Grandmont S'inscrivant dans le renouveau du monachisme aux XIe et XIIe siècles, cet ordre religieux dépendait de l'abbaye de Grandmont située dans les monts d'Ambazac (Haute-Vienne), où se groupèrent au XIIe siècle quelques disciples de saint Etienne de Muret (mort en 1124), pour y mener une vie strictement hermitique.
Aux environs de 1150, Etienne de Liciac, quatrième prieur, condensa dans une Règle les exemples et enseignements du fondateur (65 articles basés sur l'Evangile). Les grandmontains devaient vivre dans la solitude d'un lieu retiré, refuser les possessions de terres et de bétail. Ils refusaient toute fonction paroissiale, et accueillaient les pauvres dans leur maison. La règle était le droit de se plaindre en justice et la responsabilité générale sur les personnes était aux mains du prieur.
Favorisée par les Plantagenets, l'expansion des Grandmontains fut rapide au XIIe siècle, atteignant près de cent cinquante maisons en France et en Angleterre, multipliant les constructions les plus dépouillées de toute l'architecture monastique médiévale.(...)
L'Ordre disparut à la mort de Xavier Mondain de la Maison Rouge, dernier abbé de Grandmont, le 11 avril 1787.
Le nom de Bons Hommes désignant les Grandmontains reste avant tout attaché à la mémoire de son fondateur : St-Etienne de Muret.
Grandmontain célèbre : Armand Jean du Plessis de Richelieu, cardinal, duc et pair de France, ministre de Louis XIII (+1642) qui séjourna à l'abbaye de Grandmont (St Benoit)